Pour Toi tant rêver...
Par une nuit où la lune ne s'est pas levéeDans une inflexion de ma triste voixJ'ai laissé s'écouler ces quelques vers hors de moi... Tu m'as un jour laissé seul
Abandonner à mon triste sort
Qui jour après jour se remplissait de deuil
Et ainsi je suis devenu moins mort que vivant.
Tu avais réussi à me sortir de mon tombeau
A me faire voir la vie hors de l'eau
A me la rendre merveilleuse et scintillante
Mais aujourd'hui seule dans mes souvenirs tu me hante.
Tu es une énigme, un voile volatile posé sur mon âme transparente.
Tu es partie un soir de printemps
Où tout s'est arrêté, même le temps.
J'ai hurlé ton nom dans la nuit
Mais rien ne m'a répondu, aucun bruit.
Aucun son pour peupler ce silence qui m'envahit alors,
Rien qu n'eut la puissance de me réveiller !
Je restais ainsi en transe pour tout oublier.
Est-ce moi qui eut tord ?
Est-ce qu'un seul homme pouvait se vanter
D'avoir réussit à résister au plus terrible saccage,
Donner dans la fleur de l'âge,
Qu'eut à subir une âme damné ?
On eut dut utiliser la force pour me réveiller
Et après ce violent retour à la triste réalité
Je sus que plus rien ne pouvait me battre,
Qu'aucun choc ne pourrait m'abattre.
Jusqu'à aujourd'hui ce fut la vérité
Mais ce tendre regard que sur moi tu as de nouveau posé
A finis de m'effondrer
Dans les couloirs du passé…
Le gouffre profond et sombre
Devient mon seul chemin
J'y dors entouré d'ombre
Couché sur des draps de lin.
J'oublie le monde qui m'entoure
J'oublie l'hypocrisie des Hommes
Et je ferme mes yeux trop lourds
Sur un futur où il n'y a personne
Qui puisse me sauver !
La mort devient ma seule liberté
Et dans l'abyme de ma vie
Je ne fais que l'attendre !
Mais tu as tendu une main tendre
Pour me sortir de cette envie,
De ce malheureux désir,
Que j'eux de mourir.
Tes cheveux noirs m'ont alors frôlé
Et de mes yeux fermer
J'ai senti ton parfum
Envahir mon corps
Pour me sortir du chemin
Qui fut tracé par la mort.
Ta voix me ramena à terre
Pour me rouvrir les yeux
Sur cette dangereuse mer
Créer par les dieux
Et qui d'une seule vague
Peux tous nous renverser.
Ta main était alors une dague
Qui me ramenait dans une réalité
Que je voulais éviter.
Tes yeux m'ont retenu
De retourner sur mon funeste chemin
Qui m'appelait en vain
Alors que j'étais tenu
Par ta seule présence.
Mais bientôt tu va partir
M'abandonnant à cette lance
Qui les fait tant rire
Mais qui saccage mon âme !
Pourquoi dois-tu m'abandonner ?
Ô belle dame
Toi seule peut me sauver !
Si tu dois me lâcher
Je ne pourrais remonter
Et la vie me laissera
Et l'Amour de mon cœur fuira…
Je t'aime.